Ce conte est réécrit par Yves Pinguilly dans un album jeunesse illustré : Jean et Jeanne, éditions Vilo, illustrations dʼAurélie Blanz, publié en 2008.
Tout public à partir de 4 ans
Il dure 30 mn et est suivi d’un temps où les enfants qui le souhaitent peuvent discuter avec la comédienne et manipuler des marionnettes.
L’histoire commence ainsi :
Il y avait une forêt très profonde qui avait couru jusque-là. Derrière elle, au loin, une haute montagne déchirait le ciel.
Au milieu de cette forêt, un peu caché par les arbres, les fougères et les ronciers, dans une clairière encerclée dʼorties et tapissée de mousse verte, s’élevait un château. Ses murs étaient tellement hauts qu’il était imprenable par des gens de guerre !
C’est là dans ce château, qu’habitait seule une vieille femme qui avait mille et un pouvoirs. C’était une sorcière de la pire espèce ! Ses charmes, ses sortilèges et maléfices, elle les avait hérités de sa mère, de sa grand-mère ainsi que des grand-mère et arrière-grand-mère de sa mère.
Certains jours, cette sorcière se faisait chatte toute noire…
Certaines nuits, elle se faisait chouette pour hululer face à la lune. Mais, jamais elle n’oubliait de reprendre sa forme hideuse d’être humain.(…) Dans une forêt profonde, une sorcière de la pire espèce a établi son territoire. Tout promeneur qui en franchit les limites est figé sur place et doit attendre que la sorcière le délivre. Seules les jolies jeunes filles n’en reviennent jamais : la sorcière les transforme en oiseaux et les enferme dans une cage.
Cette forêt abrite aussi les jeux et les amours naissants de Jean et Jeanne. Imprudemment ils s’y égarent un soir et …la sorcière enlève Jeanne. Jean supplie en vain.
Désespéré, il part à l’étranger pour tenter d’oublier sa peine. Une nuit, il rêve d’un coquelicot rouge sang qui peut contrer les sortilèges. Retrouvant courage et espoir, il cherche et cueille ce coquelicot magique, revient dans la forêt, franchit les limites, combat et délivre enfin Jeanne et les autres oiseaux.