Cette année, L’Escòla Calandreta Pèire Cardenal du Puy-en-Velay se lance dans la troisième édition de son festival de printemps. Il sera un focus culturel qui interpelle un large public à travers plusieurs angles : l’Histoire occitane transmise lors de rencontres intergénérationnelles entre les enfants de la Calandreta et les résidents de l’EHPAD Le Verger de Léa, la langue occitane pour tous avec les lectures en musique à la bibliothèque du Puy-en-Velay, les habitants et les promeneurs avec la déambulation déguisée et musicale dans les rues du Puy-en-Velay, une soirée festive à la MPT avec les groupes Sourdure et Cocanha, la Culture avec une conférence sur les notions de tradition comme moyen de réenchanter l’espace public, Les producteurs locaux avec le repas frais et bio au Centre Pierre Cardinal et enfin les contes de la Haute-Loire au P’tit Café.
LO FESTENAL sera une nouvelle fois un moyen de créer des liens autour de la culture occitane : jeunes enfants, adultes, locuteurs de toujours ou locuteurs occasionnels de l’occitan, curieux, touristes, amateurs de concerts, de contes ou d’Histoire, tous sont invités à se rejoindre à travers des moments de convivialité

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CONCERT à CHADRAC

Sourdure
Ernest Bergez : voix, violon, pieds et synthétiseur modulaire
Cela fait plus de mille ans que, de génération en génération, la création occitane revêt de nouvelles formes. Sous les mains d’Ernest Bergez, alias Sourdure, elle est ici baignée de musique concrète et de résurgences hybrides, de synthèse modulaire et de pratiques transversales. Sourdure efface les frontières entre tradition et futurisme, à coups de rengaines archaïques et de violon coupe-gorge, entre mélodies tapées du pied dans un brouillard électronique et crachats de cuivres dissonants.
http://muraillesmusic.com/artistes/sourdure/

Cocanha
Cants polifonics a dançar
Trois voix, ancrées, timbrées, touchantes, aux percussions sonnantes et trébuchantes. Avec Toulouse comme point de rencontre, le trio chante haut et fort cette langue occitane du quotidien, véritable terrain de jeu vocal. Mains et pieds claquent les rythmes de la danse. Les tambourins à cordes pyrénéens installent le bourdon percussif, brut et enveloppant, apportant au chant une pulsation vitale. Forte de son ancrage, Cocanha chante une musique indigène dans la continuité de la création populaire.
https://cocanha.net/