CONCERT SAMEDI 5 JUIN
20H30
TARIF 5 €
PRÉSENTATION LO RADZOUKA :
« D’un nom coloré à la sonorité occitane s’affuble ce trio de musiciens zélés, sans fard et sans chiqué, tout à la musique et aux bons mots entichés.
Au pied de la note, il faut entendre : » Les Rats Perchés « .
Du rat ils empruntent l’imagerie populaire et la matinent de dérision, un rien provocateur, en juchant ces rongeurs sur quelques hauteurs d’usage réservé à la basse-court.
A la manière du rat, ils se complaisent à visiter les caves humides et les terrains vagues où, devant une caravane de fortune, à la bonne franquette, » Lo Radzouka » servent une musique affamée, prolifique, contagieuse comme la peste.
Entre ombre et lumière, ce trio de musiciens se décline en cordes sur manche, chapeaux noirs sur chemises dégrafées.
Tricotant des notes, de guitare en bouzouki, de banjo en accordéon,
Rémi Peyrache et Mathieu Pignol, jouent de quatre mains complices. A la pompe ou au solo, les doigtés virtuoses s’amusent d’un thème, d’un air, d’une chansonnette.
La mélodie saute de manche en manche, s’acoquinant d’une variation exotique pour finir en un swing malicieux, les corps en chaloupe, toutes notes dehors, sans flambe ni triche, aux caprices des vingt doigts.
Un rien nonchalant, David Fauroux, contrebassiste aux mains-araignée tisse sur les cordes une chorégraphie pleine de touches suspendues et d’archet langoureux. Le rythme se coule en basse lunaire à la fois pesante et gracieuse, se jouant de la glissade et de la syncope. Imperturbable, à la manière d’un mousse tenant la barre, il mesure le temps, garde le cap des guitares galantes et de l’accordéon enjôleur.
Ce trio authentique s’exprime en un feeling gourmand et amoureux, porté par la scène et le public, à l’unisson d’un clin d’oeil rigolard et de sourires potaches.
D’ici et de là-bas, la musique de » Lo Radzouka » s’offre aux oreilles comme une invitation au voyage. Si le manouche et la patte à trois doigts du père Django jalonnent le répertoire, les musiciens dessinent une géographie mélodieuse affranchie des frontières.
Voici, un air irlandais qui s’enflamme au quart de tour et qui d’un banjo irrévérencieux prend le souffle et la poussière d’un vieux western spaghetti.
S’ensuive des effluve d’Amérique Latine, où l’espagnol et le bouzouki gondolent sur des rêves « Che Gevaresque ».
Voilà, une douce et chaude mélopée orientale sur la trace des caravanserails qui s’agitent, un doigt Tex Avery à la mode tzigane pour furieusement pimenter la pérégrination.
Puis, vient le temps d’une escale brésilienne avec ses vagues poussives et ses rouleaux d’océans, portés par la contrebasse droite dans la tempête et des solos de guitares comme une plainte, un chant sirupeux où le carnavale et le pain de sucre ne sont plus très loin.
La virée ne saurait être complète sans quelques chansons au verbe bien sonnant et trébuchant.
Une tournée de salutations au gitan du chanteur énervant, un crochet par les petits amours de la Marine et un chapelet de femmes aux noms à vous faire vriller les tripes, la tête et le coeur sont au carnet de bord.
La belle « Elisa » de l’homme à la tête de choux se dore la pilule au soleil sur quelques plages entre Athènes et Istanbul.
Lolita et ses anges trouvent un souffle d’accordéon et des voix en cœur pour des envolés lancinantes au bord de la chute que oir Désir n’aurait sans doute point renié.
Et puis, les « filles de joie » du grand Georges se donnent sur un rythme endiablé à ruiner les talons, déchirer les trottoirs et tapiner les oreilles les plus rétives.
En parfaits dérangeurs de musique, avec une faconde et une jubilation communicative, » Lo Radzouka » sert un tour de chant et de musique original, brillant et inspiré ».
Lionel ALES
PRESENTATION LA ROULOTTE POUM T’CHAC :
Delphine Monchicourt (accordéon, chant)
Véronique Rideau (guitare, oud, chœurs)
Yohann Loisel (guitare, piano, chœurs)
Damien Lagarde (contrebasse, violon)
De rythmes entraînants en mélodies envoûtantes, ces musiciens aux verbes colorés d’accordéon, guitares, contrebasse et violon, nous partagent des tranches de vie, tour à tour légères et profondes, faites de rencontres, de quêtes existentielles, de désenchantement, mais aussi de renaissance, de tendresse, de voyages dans les profondeurs de l’âme et de la non moins importante des questions de « mais où ai-je donc mis ma vieille lampe de chevet » ?
Sur des musiques teintées de jazz manouche, de blues, de reggae…laissez-vous entraîner par cette roulotte de vie, vie atypique, pique qui roule et roule ta boule…